Histoire et culture

Il existe de nombreuses interprétations de l’étymologie et de l’origine du nom de l’île. (Le mot phénicien IOS signifie « tas de pierres ») L’île s’appelait à l’origine « Phénicie », en raison de la colonisation de l’île par les Phéniciens. Selon la tradition, les Phéniciens auraient même introduit des arbres sur l’île. Par ailleurs, selon les sources historiques, en 1840, la reine Amalia a été tellement impressionnée par ces phoenix lors de sa visite de l’île, qu’elle en aurait transplanté trois dans le jardin royal de l’époque. Ensuite, l’île est passée sous la juridiction des Ioniens. Cependant, cela ne permet pas d’expliquer l’étymologie du nom Ios, d’un point de vue linguistique, dans la mesure où ceux-ci avait l’habitude de donner des noms tels que Ionia ou Ionis aux régions qu’ils colonisaient. Ainsi, la théorie la plus répandue veut que le nom Ios provienne de la présence dans l’Antiquité de nombreuses fleurs portant le nom « Ion » (Ia violette), un fait en partie confirmé sur le plan scientifique, puisque d’autres îles doivent leur nom à des fleurs.

 

Ios compte plusieurs zones présentant une valeur archéologique et historique, comme le village de Skarkos de la période du Cycladique Ancien, les ruines du château médiéval de la ville antique située à Chora, les ruines de sources thermales ainsi que d’autres édifices à Psathi et Agia Theodoti, tandis que sur la colline de Paléokastro se trouvent les ruines du château byzantin du même nom, qui servait d’observatoire, alertant le continent de toute menace de pirates et pour la surveillance des routes maritimes vers la Crète.

 

Pendant la révolution grecque de 1821, la « petite Malte », comme l’appelaient les Turcs, a joué un rôle plus important que le reste des îles des Cyclades, étant donné que Spyridon Valletas, l’un de ses natifs, était un membre éminent de la Société des amis (Filikí Etería). C’est l’une des premières îles ayant hissé le drapeau révolutionnaire en 1821, puis participé à la deuxième assemblée nationale en 1823, ainsi qu’à la troisième en 1827, à Trézène.

Musées

Musée archéologique

Le musée archéologique accueille dans ses 4 salles des pièces provenant du site archéologique de la colonie de Skarkos de la période du Cycladique Ancien (objets en os et en bronze, vases en argile, etc.), des objets de l’âge du Bronze moyen et tardif ainsi que des gravures et sculptures des périodes classique, hellénistique et romaine, provenant de l’ancienne ville d’Ios, Chora. Le musée est installé dans un bâtiment néoclassique, le manoir Amiradakeio, qui accueille également l’hôtel de ville.


Musée d’art moderne Jean-Marie Drot

Vous y trouverez exposées des peintures d’art moderne réalisées par Jean-Marie Drot, ainsi que d’autres artistes européens. Il est situé à Kolitsani et est ouvert aux clients pendant les mois d’été.


Musée Gaïtis

Gaïtis, le célèbre peintre, et son épouse Simosi, sculptrice, ont créé un musée sur l’île de leur cœur. Un musée présentant une architecture particulière qui depuis sa position dominante, surplombe le village de Chora.


Musée d’art folklorique

Le musée d’art folklorique témoigne de manière limpide du patrimoine culturel d’une époque qui a marqué l’île. Les visiteurs peuvent y découvrir des costumes, des ustensiles et des meubles traditionnels, ainsi que des textiles d’une autre époque de l’île.


Maison Varinos, Exposition permanente, «Un voyage à Ios», Photographies

La Maison Varinos, propose au public de voyager dans le temps et de rencontrer le regard de Christian Diener sur Ios. Photographe et fondateur de la Galerie Camera Work à Berlin, Diener avec un œil d’une rare sensibilité, a su capturer les visages des habitants et des voyageurs ainsi que des moments traditionnels des années 60 et 70. Portraits et scènes de l’époque revivent dans la maison rénovée du donateur Varinos, offrant au public une expérience unique et vivante. L’exposition, qui se déploie sur deux étages et six pièces, présente des photos en noir et blanc, tirages originaux sur papier baryt, retravaillés par l’artiste. Une réédition du «Livre Bleu» de Diener, l’affiche de l’exposition et des cartes postales sont disponibles sur place.

Monuments et visites guidées

Le théâtre « Odysséas Elytis »

Il s’agit d’un théâtre en plein air d’environ 1000 places, de type grec ancien, bénéficiant d’une acoustique parfaite, conçu par l’architecte Peter Haupt et construit avec des pierres et du marbre provenant de la région. Ce théâtre est un véritable joyau pour l’île d’Ios, où se déroulent d’importants événements culturels. Il offre aux spectateurs une vue imprenable sur la mer Égée.  Il est situé près de Chora, dans la zone de Tsoukalaria, après les moulins à vent. 

La place des moulins

Sur la place des moulins, à l’extrémité orientale de la région, les visiteurs découvrent les 14 moulins à vent, qui jouaient autrefois un rôle important dans l’économie et la vie sociale de l’île. Certains de ces moulins ont déjà été restaurés, tandis que la place est un emplacement idéal pour accueillir des moulins ainsi que pour leur étude, mais aussi pour se détendre, jouer et profiter du paysage égéen. N’oubliez pas de tenter de trouver la réponse à la vieille énigme de l’île d’Ios :

« Qui ose s’approcher du coq moustachu de fer de la hotte, lorsque celui-ci desserre sa culotte ? »

Le Phare d’Ios

Le phare, datant de 1881, est situé dans la zone « Fanari » à l’entrée gauche du port. Il a été construit grâce à une donation de Fragoulis Cortesis, un important industriel d’Égypte, originaire de l’île, devenu par la suite maire d’Ios. Le phare a été restauré et est ouvert au public.

Sites Archéologiques

Tombe d’Homère

La tombe d’Homère est située sur la colline de Psathopyrgos, dans la partie nord d’Ios, au-dessus de la baie de Plakotos. Il s’agit bien de sa sépulture, comme le confirment les historiens de l’Antiquité tels qu’Hérodote, Pausanias, Strabon et Alcée. Selon ces écrits, Homère aurait fait une escale à Ios lors de son voyage à destination de Samos, où il serait mort de son chagrin, n’ayant pu résoudre une énigme posée par les habitants de l’île. Le lien entre Homère et Ios est également confirmé par les pièces de monnaie locales qui portent son effigie (3e et 2e siècle av. J.-C.). Ainsi, les vestiges de la baie de Plakotos, découverts en 1175, ont été associés à la tombe d’Homère. Par ailleurs, Ios est également réputée être l’île d’origine de sa mère, Klimène.

Village de Skarkos de la période du Cycladique Ancien

À une courte distance du port d’Ios, près de la colline où se trouve l’actuelle Chora, des fouilles archéologiques ont mis au jour l’une des plus importantes colonies de la période du Cycladique Ancien (2 800 av. J.-C.), qui entretenait des relations commerciales significatives avec les autres îles. Son état de conservation nous permet de découvrir un village très développé à l’architecture sophistiquée, avec des édifices à deux étages, un système urbain organisé ainsi qu’un système d’évacuation des eaux. Lors des fouilles, on a trouvé de nombreux ustensiles et outils en métal, en os et en pierre, des vases en argile remarquables, ainsi qu’un grand nombre d’objets scellés, ce qui est rare pour une colonie de la période du Cycladique ancien. La restauration et la promotion exemplaires du site archéologique de Skarkos ont été récompensées par l’Union européenne et Europa Nostra.

Ancien aqueduc

À Plakoto, vous pourrez découvrir les vestiges de l’ancien aqueduc de la région, ainsi que les ruines d’une tour de l’époque hellénistique.

Paléokastro 

Il est situé au nord-ouest d’Ios (à 18 km du port) sur une colline offrant une vue imprenable sur Paros, Naxos, Amorgos et les petites îles des Cyclades, avec la communication se faisait par le feu. Un château byzantin construit pour surveiller les routes maritimes menant à la Crète, ses gardes étant chargés d’alerter la partie continentale de la présence de pirates dans la région.  Aujourd’hui, vous pouvez vous rendre au sommet en empruntant un petit chemin pavé. Vous aurez l’occasion de voir plusieurs parties des murs, les ruines des structures à l’intérieur du château, la belle église de Panagia Paléokastritissa (Sainte Vierge) et, bien sûr, la vue sur les eaux turquoises de la mer Égée.

Les artistes inspirés par l'île Ios.

Helmut Kand

 

“Rêveur et magicien des couleurs de l’ île Ios”
Pendant de nombreuses années, Helmur Kant a passé chaque été à Ios, cette belle île des Cyclades. Là, tout est différent: la lumière, le rythme du quotidien, l’absence de rendez-vous et des dates limites. Lors de ses tournées à l’intérieur de l’île, il recueille des souvenirs de jardins déserts, de réservoirs vides, de cigales et de chats endormis. 

En 1985, Helmut Kant a été déclaré “Ambassadeur de la Peinture” d’Ios.

 


Liens web sur l’artiste et sa relation avec l’ île Ios:

Link1: http://www.kand.at/IOS/

Link2:http://www.kand.at/MANGANARI/

Link3:http://www.kand.at/WIND_MUSIC/

 


Pour plus d’informations sur le travail de l’artiste, vous pouvez visiter le site officiel de M. Kand: www.kand.at

 


Source: www.kand.at